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Le carré noir

Je remets en question mes pensées anxiogènes.

« L’esprit est comme un parachute, il fonctionne quand il est ouvert ».

L’objectif du carré noir est de travailler sur la composante cognitive (pensée) de notre anxiété. Il vise à s’approprier d’autres façons de percevoir ou d’interpréter les situations anxiogènes. Nous chercherons à trouver des pensées plus réalistes et plus nuancées afin d’assouplir nos croyances

Carre noir 3

Comment pensent les personnes anxieuses.

La majorité des personnes, dont les anxieux, verront un carré noir dans un carré et focaliseront sur ce carré noir. Notre attention sera portée sur lui. C’est comme dans notre quotidien, nos états d’appréhension, d’anticipation et d’hypervigilance nous amènent à focaliser sur ce carré et sur le noir, le côté sombre, négatif et catastrophique. Plus rien n’existe autour de nous.

Ce carré (l’objet de nos peurs) devient LA préoccupation que nous alimentons dans un tourbillon de pensées négatives pour qu’il prenne toute la place du grand carré (notre environnement). Nous lui donnons de l’importance et nous lui permettons de nous contrôler et de nous envahir.

Exemple : Pour le trouble panique ou l’agoraphobie, la situation anticipée est le carré noir de départ, qui dégénère vite et grossit par la peur des réactions physiques annonçant la catastrophe d’une crise cardiaque.

Mais regardons l’image d’une autre façon.

Voyez tout le blanc qui est là et qui ne demande qu’à être vu et exploré. Tout cet espace vous est disponible, il vous appartient, vous pouvez l’imaginer comme bon vous semble, c’est un infini de possibilités qui s’ouvrent à vous. Tout est possible, si vous ne focalisez pas sur le carré noir.

Notre perception et interprétation du carré noir est traduite dans nos pensées (cognitions) qui maintiennent et attisent notre anxiété. Ces pensées se succèdent dans une boucle infernale sans fin. Elles dictent nos comportements. Nos pensées sont devenues des croyances, des règles rigides et impératives que l’on s’impose et même des réflexes automatiques très ancrés en nous.

Nos pensées sont dysfonctionnelles.

Notre cerveau capte et trie des milliers d’informations face à une situation. Mais chacun de noua perçoit et interprète la même situation de façon différente et chacun portera une attention particulière sur certains éléments qui la composent. Notre sélection dépend de bien des facteurs mais surtout de nos préoccupations immédiates souvent reliées à nos peurs.